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Le blues de Hong-Kong

Le blues de Hong-Kong
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Le blues de Hong-Kong
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30 mai 2012

Episode 3

Hong Kong, quelque part sur les quais, deux années plus tard[1]

                 Jack sortait tout juste du restaurant. Les nouilles du vieux Hai Feng étaient toujours aussi excellentes... Depuis qu’il l’avait sauvé de ces créanciers, Hai Feng le faisait manger à l’œil depuis deux ou trois jours, préférant payer en bouffe sa sécurité à Jack plutôt qu'à ces bons à rien de voyous. La devanture de l’établissement donnait juste sur les quais à quelques mètres des embarcations et des très nombreux navires de pêche en tout genre. Les marins menaient leur train-train quotidien, debout depuis trois heures du mat' et ne rentrant jamais guère avant neuf heures du soir. Ils passaient la majorité de leurs journées à gueuler sur les quais, fumer des clopes, et vendre du poisson. Aujourd’hui, cependant, ils criaient moins fort qu’à leurs habitudes. « Bizarre... » Pensa Jack. Mais ce n’était pas son principal souci... Il devait mettre la main sur Han, le présumé assassin de sa famille et de son maître. Et lui péter toutes ses dents ou celles de son dentier s’il n’en avait déjà plus. Il avait fouillé du côté des administrations hongkongaises et anglaises durant ces quelques jours, mais en vain. La veille, alors qu'il continuait ses recherches, Jack s’était assit au milieu de la rue en unching, histoire de réfléchir. Il se roula alors une clope. Vite fait bien fait - j’te lèche la feuille - j’l’allume. Il eut alors un bref soubresaut intellectuel: « Bon, faudrait que j’interroge quelques petites frappes dans les parages. Les connards en attirent toujours d'autres. Je vais aller chercher du côté du vieux parc, parait que c’est mal famé là bas... »

Il partit donc. Puis s’arrêta pour refaire ses lacets. Et repartit.

 

Vieux parc, vers minuit.

                 Assis sur plusieurs bancs et squattant les murets alentours, la bande des « Invincibles dragons » glandait. Ils ne foutaient rien de leurs journées, hormis monopoliser les bancs, terroriser les grands-mères, rançonner les commerçants, pourrir des pneus à cent HK dollars en faisant des burn avec leurs mobylettes gonflaient avec un kit 75 cc, et défiler en bande dans les rues à grand renfort de klaxon custom. Rien de très productif[2] en somme. Joe, membre de la bande depuis bientôt un an, eu envie d’effectuer sa miction (il trouvait que ça faisait classe de ne pas dire pisser. Sacré Joe !). Il s’enfonça un peu plus en arrière dans les bosquets d’arbres et dans l’obscurité. « Tu connais un certains Han ? » fit une voix derrière lui. Joe se retourna et pissa sur les baskets de l'inconnu. On ne perturbe pas impunément Joe l'Invincible dragon pendant qu'il se soulage.

Il se ramassa dans le quart de seconde suivant une dizaine de mandales. Il décida finalement de coopérer.

 

 Sur les quais, minuit aussi.

                 Assis au fond du mauvais siège de son poste de garde juste en bordure du quai, Lau alluma sa radio. Radio Hong Kong diffusait actuellement un programme de variétés, et la chanteuse Sally Chan interprétait son tube du moment. Celui-ci devait passer au moins dix fois par jour. « Quelle daube...Ca va finir par me rendre fou... » Soupira Lau tout en croisant les pieds sur son petit bureau. Lui, ce qu'il aimait, c'était la véritable musique. « Le rock'n'roll, ça c'est de la musique ! », aimait-il répéter. La nuit allait être, comme à son habitude, très longue. Lau sortit une revue porno et en commença la lecture

 Et Sally Chan chantait toujours.

 



[1] Du moins deux années plus tard que le chapitre d’avant. 94 + 2 = 96. En fait, c’est comme si cela ne changeait rien : c’est la suite des aventures de Jack. Ca va, vous suivez ?

[2] Selon la théorie de Bentham, le bonheur proviendrait de l'utilité de l'individu dans la société. Les jeunes branleurs précités contredisent cette théorie: ils ne servent à rien, mais ont assuré « s'amuser à mort ».

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30 mai 2012

Episode 2: Froid

Quelque part en arctique, 1994

 

                Le professeur Abbott, reconnu comme étant l’un des plus éminents scientifiques canadien de sa génération, avait repéré lors de l’une de ses expéditions en arctique une sorte d’ancien navire de guerre congelé dans un énorme iceberg… Le réchauffement climatique infligé à la planète durant ces dernières années avait fait fondre une grande partie de l’iceberg et avait permis de distinguer nettement en son sein un vieux sous-marin. Le professeur prévint les autorités canadiennes et mit sur pied une expédition afin d’extraire et d’analyser le contenu dudit sous-marin. Peut être représentait-il un danger écologique quelconque... Les travaux commencèrent quelques mois plus tard. Le professeur Abbott mena avec succès cette opération.

La surprise fut de taille lorsque son équipe et lui-même purent identifier le submersible : il s’agissait d’un U-boot Allemand de type 26, un prototype datant de la fin de la seconde guerre mondiale qui n’avait en théorie jamais été opérationnel.

                Une machine extraordinaire, encore en phase de test, avait été acheminée de l’université de Montréal jusqu’à la base polaire du professeur. Cet engin à la pointe de la technologie devait être capable de reconstruire les cellules explosées par les effets de la congélation, nanotechnologie à l’appuie. Du sous-marin, cinq personnes seulement furent ramenées. Les autres membres qui constituaient l'équipage de l'Untersee-boot étaient soit trop grièvement blessées ou mutilées par la glace, soit morts dans des conditions étranges et atroces[1]. Cinq donc, étaient en théorie capable d’être ramené à la vie.

Une fois les navires et ouvriers spécialisés fédéraux partis, le professeur Abbott et son équipe se lancèrent dans les opérations de dé-cryogénisation. L’opération réussit sur un seul des cinq individus ramenés à bord. Les autres cadavres furent rapatriés immédiatement plus en aval dans la ville la plus proche[2] et la plus équipés pour pratiquer une autopsie complète.

 

                L’équipe du professeur était composée d’une trentaine de scientifiques. Ils utilisaient fréquemment cette base pour diverses missions d’observation, principalement pour des études sur la fonte des glaciers et divers relevés météorologiques. Plusieurs petites bâtisses éparses composaient le camp : station d’émission pour la radio, hangar, laboratoire, logements et divers locaux techniques. L’un des locaux technique fut aménagé pour l'unique survivant. Il se remettait assez bien du traitement, et, après une dizaine de jours, le professeur Abbott jugea le moment venu de lui parler. Il se devait de lui expliquer certaines choses. Il entra dans sa chambre, et vit qu'il avait remis son ancien uniforme. Une plaquette sur l’épaule l’identifiait sous le grade de colonel. Son nom était également écrit dessus : Schlemt.

Le professeur parla longuement avec lui. Cinquante années d’événements ne pouvaient se raconter en quelques heures... Le colonel fut obliger d’admettre la vérité devant les preuves du professeur et ce, à la grande surprise de ce dernier, Schlemt accepta assez facilement la vérité.

Les semaines passèrent, et le professeur surveillait toujours très attentivement l’état psychologique de l'allemand décongelé.

 

               Un soir comme tous les autres.

Le professeur était en train de discuter avec le colonel qui tout au long de son séjour ne manifesta jamais la moindre animosité. Il lui fit part de son avis sur la future destruction de l’environnement par l’homme et ce sans que la majorité de la population ne s’en inquiètent réellement.

-         Arr. De mon temps, nous étions solidaires. Notre objectif est, ou du moins était, de construire une nation unie !!! Et grande et blonde aussi, mais cela est un détail. Quoi qu’il en soit, le monde moderne que vous me décrivez semble manquer cruellement de cohésion. Si le Reich l’avait emporté…

-         Ne parlez pas de malheur colonel.

-         Che plaisantais, bien sur… Che n’ai jamais pu sentir ce petit moustachu.



[1] Ha ha ! Vous flippez déjà ?

[2] Chercher sur un Atlas, je n’en ai pas à porté de main.

20 mai 2012

Episode 1: Exorde

Introduction:

L'unique héritier de la Voie Ultime du Poing du Dragon sans Ombre

 Episode 1 : Exorde

                 Quelque part dans les montagnes froides, chinoises et brumeuses à la source du Huang Pu, s’entraînait sans relâche un jeune homme. Son vieux maître, le sifu Fu Ying, lui enseignait le Kung Fu Ultime de la voie du poing du dragon sans ombre, patiemment, depuis plus de dix ans déjà. Le jeune homme, malgré l’énorme débit d’eau de la cascade qui lui écrasait la tête et les épaules, écoutait les conseils du sifu : « Ne laisse pas ton esprit se faire écraser. Sois plus fort que le Huang Pu et tu ne craindras personnes ». Telle était l’une des innombrables leçons du vieux maître.

Le vieux Fu Ying avait recueilli Jack alors qu’il n’était qu’un nourrisson. Ses parents furent assassinés par l’infâme Han une vingtaine d’année auparavant. Son père Billy Song Pain s’était opposé aux trafics criminels du groupe de Han. Ce qui lui avait apporté la mort, à lui, sa femme, et sa fille, la sœur aînée de Jack. Son fils fut sauvé in extremis des assassins par le vieux maître, qui l’éleva par la suite comme son propre fils, dans son humble école de Kung-fu. En mémoire du combat courageux de son père.

Fu Ying luttait lui aussi à sa façon contre l’organisation secrète de Han. Mais Jack ne savait pas comment, étant donné que le vieux maître tenait la chose secrète (et ne semblait surtout rien faire d’autres de ses journées que le regarder trimer à l’entraînement).

Un beau matin, alors que Jack était parti faire son jogging matinal de trente kilomètres, Fu Ying se fit assassiné dans la cours de son école de Kung Fu. Lorsque l’élève de la Voie Ultime du poing du dragon sans ombre revint de son entrainement, il vit une trentaine de cadavres gésir dans une circonférence de vingt mètres. Son maître était affalé au centre, face contre terre, trente balles dans le dos.

Jack Song Pain reconnu les tatouages que les assassins arboraient sur leurs omoplates: une pieuvre étouffant entre ses tentacules un homme, une femme et un enfant. Le symbole de l’organisation de Han, que Fu Ying lui avait si souvent montré…

Les assassins venaient de Hong-Kong. Jack l’avait découvert en les fouillant. C’était écrit sur leurs tickets de bateau...

 

Sur la trop récente tombe de son maître, à la tombée de la nuit, Jack jura de se venger.

 Et partit pour Hong-Kong.

 Tiiiiin….Tin tin !!

(Générique d’ouverture : Enter the dragon, Lalo Schifrin)

 

 Baie de Hong-Kong, 1996

                 Jack venait de descendre du paquebot qui l’avait mené de Chine jusqu’ici. Cela faisait plusieurs jours qu’il était sur ce maudit bateau, affublé d’un épouvantable mal de mer... Du coup il avait passé la traversée complète accroché au bastingage, l’estomac rendant dans un flux relativement constant les quelques repas qu’il parvenait à ingurgiter. Il se retourna lorsqu’il foula enfin les quais, et contempla la masse métallique du navire. Il était gigantesque. « Et moche » se crut-il obligé de rajouter. La foule le bousculait à la descente de la passerelle, aussi pressée que lui de s’éloigner du navire. Il suivit donc le mouvement en se laissant entraîner par la masse ne sachant de toute manière pas où aller. Il n’avait jamais côtoyait autant de personnes. Il n’était pour ainsi dire en réalité jamais sorti de chez lui… Ses économies (celles de son maître du moins) lui avaient juste payé le prix du voyage, et encore dut-il accepter de voyager dans une cabine dortoir avec une dizaine d’autres gars. Le comble fut du voyage fut lorsqu’un matin il ne retrouva pas ses fringues : un clodo avait du lui les tirer. Un de ses voisins de chambrée lui fila un jean troué, une vieille paire de basket et un T-shirt blanc uni.  Bref, Jack était vraiment heureux de se tirer de là dedans.

Une multitude de petites échoppes se trouvaient le long des quais, juste avant les gigantesques immeubles qui marquaient une nette coupure entre les quartiers du port, semblant plutôt pauvres, et les quartiers de la ville, plutôt pauvres aussi en fait. Il longea les quais en espérant trouver un restaurant calme où bouffer avec quelques yuans. Il était treize heures environ et son estomac était considérablement vide du fait de ses  péripéties maritimes.

Les échoppes étaient passablement nombreuses dans cette partie du port: des barbiers, des quincailliers, des salles de jeux semblant plus ou moins honnêtes et surtout, mais surtout, des restaurants. Tandis qu’il se roulait une clope (son voisin de lit lui avait appris comment faire et lui avait filé un peu de tabac), Jack vit un vieillard se faire agresser devant l’un de ceux-ci. Six voyous l’encerclaient et le menaçaient... Ils étaient armés de couteaux et de matraques et avaient des gueules pas possibles.
« Tu ne reverras jamais ta fille, vieux fou !! » fit un des loubards tandis que le vieux chinois pleurait en marmonnant une espèce de prière dans sa barbe. Un autre voyou allait poignarder le vieux, mais une main l’arrêta à temps. La crapule se retourna, ainsi que les cinq autres. « Je suis Jack Song Pain, unique héritier de la Voie Ultime du Poing du Dragon sans Ombre ». Jack gratta une allumette sur la tronche de l’agresseur, et alluma sa cigarette. « Si vous arrivez à me toucher ne serait-ce qu’une seule fois, je vous laisserai peut être la vie sauve... ». Les loubards se ruèrent sur lui en criant comme dans les films.

Jack lâcha son baluchon de voyage (où il ne restait qu’un caleçon et ses dernières économies) et commença à mandaliser[1] les voyous. En trente secondes, seul un restait en face de lui. Il se faisait dessus. « Il est trop tard pour les regrets » dit Jack. Coup de pied dans la tête, coup de pied dans la tête, coup de pied dans la tête, coup de pied retourné dans la tête. « Technique ultime de la Voie du dragon sans ombre : les pieds invisibles de la fureur invincible » dit Jack tandis que le voyou faisait des saltos sur lui-même.

                « Euh... Merci!! Merci, honorable étranger !! Laissez-moi-vous inviter à prendre un repas dans mon restaurant, pour vous remercier... » dit le vieux chinois, tout abasourdis par ce qu'il venait de voir. Jack le suivit (la fenêtre au travers de laquelle il avait balancé l’un des voyou était justement la devanture du restaurant) et, une fois passée la porte, s’installa au milieu de la petite pièce à une table libre. Après un bon paquet de courbettes, le vieux lui apporta enfin à manger.

Une trentaine de minutes plus tard, alors que Jack entamait son cinquième bol, des personnes malintentionnées (il fit cette déduction car ils avaient vraiment des sales gueules...) entrèrent dans le restaurant. « Hé, Hai Feng, ne crois pas t'en tirer comme ça! L'étranger t'a peut être sauvé, mais il n'est plus là maintenant! Tu dois le double de ta redevance à King Jiang ce mois ci, ne l'oublie pas ! ». Le loubard se mit à rire bruyamment, dévoilant les quelques dents qu'il avait perdu quelques minutes plus tôt. « Ca tombe bien ! On se proposait justement, les copains et moi de lui amener l'argent, pour que tu n’es pas à te déplacer! Ca vaut bien que tu nous paies à bouffer, non? » Le loubard édenté vit une personne à une table qui leur tournait le dos. Probablement un touriste. « Eh, toi!! Connard d'Américain! » Cria un loubard à l'intention du laowai[2]. « Tu ferais mieux de te barrer, si tu ne veux pas que nous, les Terreurs Eclipsantes de la baie ouest de Hong-Kong (auto surnommés), ne te mettions en pièces... ». L'étranger se retourna, un bol de nouilles aux crevettes dans les mains, les deux baguettes entre les dents. Il était brun, les cheveux courts. Il se dégagea de la table après avoir lâché son bol, faisant crisser la chaise sur le sol. Il était du genre super bien bâtis, avec son un mètre quatre-vingts trois et ses quatre-vingts dix kilos de muscle. Il se roula une clope, en s'asseyant en Unching Style[3] face aux loubards tatoués. Ceux-ci commencèrent à blêmir. « Je suis Jack Song Pain, et vous savez déjà la suite, non? » Dit Jack en tirant de grandes bouffées de sa cigarette. Il recracha la fumée en direction du plafond. « Je cherche un certain Monsieur Han. C'est peut être une de vos copines... ». Les chinois en cuirs reculèrent d'un pas, s'entassant en un gros tas à l'entrée du restaurant. Le plus imposant d'entre eux, un grand chauve, les insulta en chinois. Ce qui, apparemment, parut les motiver... Ils commencèrent alors à agiter leurs nunchakus et d’autres trucs qu’ils semblaient incapable de maîtriser.

                Le gros chauve ne touchait plus le sol. Le laowai n’arrêtait pas de le secouer. Il peina à regarder autour de lui. Les Terreurs Eclipsantes de la baie ouest de Hong-Kong étaient toutes vautrées un peu partout dans le restaurant. Certaines terreurs avaient également une nouvelle fois traversées les fenêtres du restaurant. Le laowai leur avait mis une sacrée branlée.  « Alors, tu le connais ce Han? Si tu ne me réponds pas tout de suite, je te carre ton nunchaku dans le rectum ». L'imposant loubard transpirait à grosses gouttes. « Je…Je ne le connais pas !! Nous… Nous sommes une petite bande indépendante… ». Il sentit ses pieds toucher le sol. Suivi d’une quinzaine de mandales dans sa tronche.

                Tandis que le chauve faisait des saltos sur lui-même, Jack Song Pain réfléchissait. Peu importe le temps qu’il lui faudrait et les moyens qu’il devrait employés.

                 Il allait se le faire, Han. Il vengerait sa famille et son maître.

 

Tiiiiin….. Tin tin !!

(Générique de fin d'épisode: The gone jackals, Legacy)

 



[1] Verbe du premier groupe signifiant mettre des tonnes de mandales.

[2] De l’étranger.

[3] Assis, les deux talons au sol, comme pour chier. Symbole du "je chie sur tout".

20 mai 2012

Préambule

Le blues de Hong-Kong... Pourquoi vouloir écrire un truc pareil? D'ailleurs, pourquoi vouloir écrire un truc tout court? Les réponses sont en réalitées extrèmement simples: j'ai toujours aimé lire, mais la majorités des romans étaient emmerdant. 12 pages pour décrire les sentiment que Samantha n'ose avouer à Bobby, descriptions à rallonge, action réduite à néant. Et la musique... Merde, y en a jamais dans les bouquins. Ha! si. j'ai souvenir de mon vieux Pierre et le Loup avec le 33 tours à motié rayé et son livret que je ne savais pas lire. C'était Excellent.

"Si t'es pas content, demmerde-toi!" a t-on coutume de dire (du moins parmi nos anciens, avec toute la sagesse que nous leur connaissons). C'est donc d'après ce pôstulat et avec ma très modeste volonté que je vais tenter d'écrire un putain de roman d'action qui dépote à mort. Rien que ça. Et ça va tellement exploser de partout que même Hollywood ne pourra jamais le réaliser.

Retroussez vos manches, enfilez un perfecto, mettez un bon disque volume sur 11 (10 c'est pour les tapettes), et n'oubliez pas d'écouter les morceaux en lien dans les pages.

Ca y est vous êtes prêt. 

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